Se démaquiller zéro déchet et facilement? C’est possible et je vous partage même mes trucs. La salle de bain est en effet un lieu où l’on produit beaucoup de déchets et c’est une des premières pièces où j’ai travaillé à réduire mon impact à la maison et le maquillage et le démaquillage sont une des sources de déchets importantes. Bien avant de prendre conscience de la nécessité de réduire mes déchets, j’avais déjà opté instinctivement vers des options de cotons à démaquiller lavables.

Mes tous premiers, je les ai achetés lors d’un séjour en France dans une coop bio. J’avais trouvé des disques en bambou, légers et bien pratiques pour se démaquiller zéro déchet. Bon, j’avoue aussi, le démaquillage ce n’est pas toujours mon point fort et souvent c’est l’étape que je passe le soir… Avant, j’avais le savon, le démaquillant, la lotion, la crème. Bref, soyons honnêtes, cette routine ne me convient pas du tout. Je l’ai largement simplifiée au fil des années.

Réutiliser les compresses d’allaitement = se démaquiller zéro déchet

Pour en revenir à mes cotons pour me démaquiller, j’ai utilisé longtemps les premiers que j’avais achetés (en 2007 quand même), mais j’ai commencé à en manquer. Et puis je suis tombée enceinte, j’ai allaité ma fille et j’ai au début utilisé des compresses d’allaitement réutilisables en coton et en bambou. Et puis je n’en ai plus eu besoin et un jour en rangeant le panier à linge, je les ai vues à côté de mes cotons. L’équation était évidente : réutiliser, laver, 2e vie, fibres bio… J’avais tous les ingrédients pour ne plus avoir jamais aucune lingette jetable ou de coton qui en plus peluche. Et quand j’y repense, mes compresses étaient même vendues en vrac chez Câlins et popotin dans Petite-Patrie.

J’ai donc désormais une quinzaine de disques pour me démaquiller et cela me simplifie la tâche, ils sont soient lavés avec les couches lavables ou encore avec le linge normal. De temps à autre, je les fais tremper dans de l’eau bouillante avec des cristaux de soude pour les décrasser avant de les passer en machine. Je peux aussi après un lavage, les faire tremper dans un mélange de vinaigre et de bicarbonate de soude pour les blanchir un peu. En même temps, il s’agit juste de traces de mascara. J’en ai même sacrifié deux pour les utiliser pour le vernis à ongles. Et cela fonctionne très bien!

CONSEIL DE LECTURE
Comment avoir une salle de bain zéro déchet en 5 étapes.

Le démaquillant : huile + eau florale

Et avec tout cela, qu’est-ce que j’utilise comme produit? Attention, je précise d’avance que la routine qui suit me convient, car j’ai un type de peau sans problème, ni grasse ni sèche, bref super facile à entretenir. Donc, bien souvent, je me nettoie le visage avec du savon sur le visage sous la douche. Mais, j’aime le démaquillage à l’huile : huile d’argan ou d’argousier, et quand je suis mal prise, c’est à l’huile d’olive! Je me démaquille avec mes compresses et ensuite, je vaporise de l’eau de fleur d’oranger ou de l’eau de bleuet comme lotion pour enlever le surplus.

Et pour hydrater? Je fais en sorte d’avoir encore l’humidité de l’eau florale sur le visage et j’applique 2-3 gouttes d’huile (argan ou argousier). Voilà, c’est aussi simple que ça!

Fabriquer son propre démaquillant?

Quand ma fille était bébé, je fabriquais moi-même mon propre liniment : 50 % eau de chaux + 50 % huile (olive à 75 % + amande douce à 25 %, cela peut-être aussi 100 % d’une seule huile). J’en gardais un peu pour moi pour me démaquiller et c’était parfait. Je séparais, car dans le liniment, j’ajoutais de l’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree) et j’avoue que je n’avais pas envie de mettre de l’huile essentielle sur les yeux. C’était alors bien pratique, mais maintenant qu’elle est propre, je n’ai plus envie de me lancer dans la fabrication de mon démaquillant par flemme. Le seul hic, je n’ai pas encore trouvé mes eaux florales et huiles en vrac. Mais, elles sont au moins vendues dans des pots en verre (chez Maison Écolonet ou Coop Coco). C’est donc un bon début pour se démaquiller zéro déchet (enfin avec le moins de déchets possible).

En attendant, si vous cherchez d’autres recettes de démaquillant, comme toujours, Les Trappeuses en ont quelques-unes qui semblent chouettes à vous partager!

Vous l’aurez donc compris, j’ai simplifié ma routine de démaquillage et ma peau presque un an plus tard ne semble pas s’en porter plus mal. Si vous voulez un dernier petit truc d’organisation, j’avais des petits paniers suspendus qui ne servaient plus, j’en ai mis deux dans mon tiroir de lavabo : un pour les cotons propres et un pour les sales. Cela ne prend pas plus de place et c’est plus facile quand vient le temps du lavage. Se démaquiller zéro déchet, ce n’est pas si compliqué, n’est-ce pas?

Retrouvez le dossier complet pour une salle de bain zéro déchet, regroupant l’ensemble des articles publiés sur le blogue.

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